“Regard fixe, la bouche ouverte” : la réaction écœurante des accusés du procès Mazan, à la diffusion des vidéos de viol sur Gisèle Pélicot

Jeudi 19 septembre 2024, Gisèle Pélicot a accepté que soient diffusées au tribunal les images des viols et agressions sexuelles qu’elle a subies. Face à l’atrocité des faits, certains accusés ont baissé le regard… tandis que d’autres sont restés impassibles, voire même “fascinés”.

On pensait ça impossible mais, chaque jour, un nouveau degré d’horreur surgit dans le procès des viols de Mazan. Et ce jeudi 19 septembre 2024 n’a pas dérogé à la règle. Voilà plus de deux semaines que Gisèle Pélicot se rend quotidiennement au tribunal d’Avignon pour tenter d’obtenir justice. Là-bas, devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, 51 de ses bourreaux sont jugés pour l’avoir violée alors qu’elle était inconsciente, droguée par son désormais ex-mari Dominique Pélicot, principal accusé dans cette affaire. Une écrasante majorité de ces hommes, 35 au total, contestent les faits qui leur sont reprochés. D’autres les reconnaissent, mais nient la notion d’intentionnalité. C’est pour couper court à ces arguments abjects que la victime a accepté que soient diffusées – devant la cour et les journalistes, mais pas le public – quelques-unes des milliers de photos et vidéos prises lors de ces abus.

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