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Renforcement de la sécurité dans les transports grâce aux palpations et caméras-piétons

Renforcement de la sécurité dans les transports grâce aux palpations et caméras-piétons
Publié le , mis à jour le

Une nouvelle loi a été adoptée pour renforcer la sécurité dans les transports, introduisant des mesures telles que la palpation des passagers et l'usage de caméras-piétons. Cette initiative vise à garantir un voyage plus sûr pour tous.

Tl;dr

  • Les députés adoptent une loi pour améliorer la sécurité dans les transports.
  • Les mesures comprennent l’autorisation des palpations et le port de caméras-piétons par les contrôleurs.
  • La proposition de loi a été critiquée par la gauche comme étant liberticide.

Une loi pour la sécurité des transports

Dans l’objectif d’améliorer la sécurité dans les transports, une proposition de loi a été adoptée par les députés lors d’une première lecture. Cette loi, anticipée par les professionnels du secteur, avait déjà été adoptée par le Sénat en février 2024. Philippe Tabarot, le ministre des Transports à l’initiative du texte, a exprimé sa satisfaction suite à ce vote.

Des mesures controversées

Parmi les mesures adoptées, figure l’autorisation pour les forces de sécurité de la SNCF et de la RATP de procéder à des palpations et le port de caméras-piétons par les contrôleurs. Les agents de contrôle ont rapporté un « retour très positif« , estimant que ces caméras jouaient un rôle dissuasif face aux menaces et agressions, selon le rapporteur du texte, Guillaume Gouffier Valente.

Cependant, la gauche a vivement critiqué la proposition de loi, la qualifiant de « texte liberticide« , en raison de ce qu’elle considère comme une atteinte à certains droits fondamentaux. La députée communiste Elsa Faucillon a notamment exprimé son inquiétude face à l’élargissement continu des pouvoirs des agents de la SNCF et de la RATP.

Des critiques de la vidéosurveillance

Le gouvernement a également été critiqué pour un amendement visant à prolonger jusqu’en 2027 le dispositif expérimental de vidéosurveillance algorithmique. Dans le cadre de ce dispositif, un algorithme analyse les images de vidéosurveillance pour détecter des comportements suspects. Cet amendement a été critiqué comme un étant « cavalier » législatif sans lien suffisant avec le texte initial par certains députés.

Extension des prérogatives des forces de sécurité

La loi élargit également les prérogatives des forces de sécurité dans les transports. Les agents de la SNCF et de la RATP pourraient ainsi procéder à des palpations sans l’autorisation préalable des préfets et intervenir aux abords immédiats des gares. Pour la RATP, cela permettrait aux agents d’intervenir contre la vente à la sauvette devant les stations et de saisir la marchandise.

Alors que cette loi ouvre la voie à des mesures visant à renforcer la sécurité, elle soulève également des questions sur l’équilibre entre sécurité et libertés individuelles. La route législative du texte n’est pas encore terminée, députés et sénateurs devant maintenant s’accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire.

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