Retraités taxés en 2025 : un « vol » qui provoque des levées de boucliers

Découvrez comment le Budget 2025 déclenche la colère: Certains retraités face à une potentielle taxation qui pourrait être une véritable spoliation.
Tl;dr
- Opposition large à la proposition de taxer certains retraités.
- Critiques venant du RN, de LFI et des soutiens du gouvernement.
- Seul le patron du Medef soutient l’idée.
Une proposition de taxation des retraités fait des vagues
La proposition de la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, de faire contribuer certains retraités au financement de la Sécurité sociale a suscité un tollé mercredi.
Cette idée, qui n’est pour l’instant que « une position personnelle » de la ministre, a été vivement critiquée aussi bien par l’opposition que par des soutiens du gouvernement.
Une idée vivement critiquée par les partis politiques
Des voix se sont élevées à la fois du côté du Rassemblement national (RN) et de la France insoumise (LFI). Pour le vice-président du RN, Sébastien Chenu, taxer des retraités ayant une pension de 2000 euros est « totalement scandaleux » et pourrait être un motif de censure du gouvernement.
De l’autre côté de l’échiquier politique, Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a qualifié cette proposition de « scandaleuse d’un point de vue démocratique ».
Des soutiens du gouvernement également en désaccord
Des soutiens du gouvernement se sont aussi opposés à cette proposition. Christian Estrosi, vice-président d’Horizons et maire de Nice, a jugé cette idée « inadmissible ».
Pour lui, « si on commence à toucher à un niveau de retraite, la porte est ouverte et petit à petit on va en abuser et aller vers les pensionnés les plus faibles ».
Le patron du Medef, seul soutien à cette proposition
En revanche, cette proposition a trouvé un soutien du côté du patronat. Patrick Martin, le patron du Medef, a défendu cette idée, considérant que « tout le monde doit participer à l’effort de guerre » pour réduire les déficits.