logo 24matins

Revendu 4,2 millions d’euros aux enchères à Montpellier, un masque africain avait été acheté 150 € par un brocanteur

Revendu 4,2 millions d’euros aux enchères à Montpellier, un masque africain avait été acheté 150 € par un brocanteur
Publié le , mis à jour le

Un masque africain mis à prix 300 000 € l’an passé avait été finalement vendu 4,2 millions d’euros aux enchères à Montpellier.

Le couple d’octogénaires ancien propriétaire du masque africain demande la nullité de la vente, cette requête sera examinée demain (mardi 31 octobre). Leur avocat, Me Frédéric Mansat Jaffré, s’est exprimé dans les colonnes de lille.maville.com : “Lorsqu’ils ont appris ça (le prix de vente de 4,2 millions d’euros), mes clients sont tombés de leur chaise !“.

Lorsqu’ils ont appris ça, mes clients sont tombés de leur chaise (l’avocat du couple)

Ce masque de la société secrète du peuple Fang du Ngil datant du XIXe siècle et provenant du Gabon était une pièce rare que gardait le couple d’octogénaires au travers de différentes successions familiales. Mais le couple ne connaissait pas la valeur de cette pièce de collection vendu à un brocanteur, en septembre 2021 pour seulement…150 euros.

S’ils avaient su la valeur de ce masque, jamais la vente ne se serait réalisée au prix de 150 € !

Me Mansat Jaffré rappelle justement que ‘s’ils avaient su la valeur de ce masque, jamais la vente ne se serait réalisée au prix proposé’…Le tribunal judiciaire d’Alès (Gard) examinera mardi la procédure engagée par ce couple qui demande la nullité de la vente. A ce sujet, l’avocat précise : “Si le tribunal d’Alès nous donne raison, le brocanteur ne pourra pas nous rendre le masque, celui-ci ayant été acquis aux enchères par un acheteur resté anonyme. On demande donc qu’il nous rende la somme de la vente, libre ensuite au brocanteur de se tourner contre le nouveau propriétaire“, a conclu Me Frédéric Mansat Jaffré.

Le brocanteur a expliqué qu’il fait n’avait aucune connaissance en art africain

De son coté, le brocanteur a expliqué qu’il fait n’avait aucune connaissance en art africain. En attendant, la cour d’appel de Nîmes a indiqué que les comptes du brocanteur et de son épouse avaient été bloqués.

Auparavant, le brocanteur avait soumis ce masque africain à 2 hôtels de vente réputés à Paris, Drouot et Fauve qui l’avaient estimé qu’entre 150 et 200 €.

 

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme