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Sécurité routière et ralentisseurs hors normes : une association saisit le Conseil d’État

Sécurité routière et ralentisseurs hors normes : une association saisit le Conseil d’État
Publié le , mis à jour le

Ils sont appelés dos d’âne ou ralentisseurs et sont souvent la hantise des automobilistes (et motards). S’ils envahissent les villes ils sont toutefois efficaces pour faire ralentir les ‘fous du volant’…

Afin de faire respecter les limitations de vitesse en ville, les ralentisseurs sont une arme infaillible. Seulement, s’ils sont trop hauts, avec des plateaux trop saillants ou mal indiqués, ils deviennent vite dangereux. Un dos d’âne mal pris peut faire de gros dégâts sur une voiture et avec les répétitions solliciter et user certains organes comme les suspensions, les éléments de direction, les lignes d’échappements ou encore les jambes de force.

A la longue, les ralentisseurs abîment les suspensions, les éléments de direction…

En France, un tiers des ralentisseurs en France ne respecterait pas les normes en vigueur. Une association varoise “Pour une mobilité sereine et durable”, se bat contre ces ralentisseurs hors normes et va saisir le Conseil d’État, comme l’annonce RTL.

Une association varoise va saisir le Conseil d’État

D’après “Pour une mobilité sereine et durable”, il y aurait dans l’hexagone 450.000 ralentisseurs mais beaucoup ne respectent pas les normes. Porte-parole de l’association, Thierry Modolo-Dominati explique : “On reproche aux ralentisseurs “d’être quasiment tous dans l’illégalité“”, se plaint-il.

Les ralentisseurs ne doivent pas dépasser 10 cm de hauteur

Il est interdit d’installer un dos-d’âne ou ralentisseur proche d’un hôpital ou d’une caserne de pompiers, mais aussi sur une route qui voit passer plus de 3.000 véhicules par jour, ou qui est empruntée par des bus. Ils doivent également être implantés uniquement sur des routes limitées à 30 km/h, et surtout une hauteur ne dépassant pas 10 cm“.

Nuisances sonores, fissures de certaines maisons et émission de CO2 en hausse

L’association “Pour une mobilité sereine et durable” prévient que des dossiers s’entassent sur les bureaux des avocats : nuisances sonores, fissures de certaines maisons et émission de CO2 en hausse (30% de plus selon une étude de la Ligue de défense des conducteurs).Il existe un “flou juridique” sur certains ralentisseurs, en particulier les coussins berlinois qui échapperaient à ce décret de 1994.

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