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Semaines de 50 heures, manque de lits ou d’infirmiers… Débordés, les pédiatres néonatalogistes tirent la sonnette d’alarme

Semaines de 50 heures, manque de lits ou d’infirmiers… Débordés, les pédiatres néonatalogistes tirent la sonnette d’alarme
Publié le , mis à jour le

La Société française de néonatologie alerte sur la situation dans les services destinés à accueillir des bébés malades ou vulnérables. Entre mortalité infantile et baisse dans la qualité des soins, un rapport tire la sonnette d’alarme.

De plus en plus de domaines de secteurs de la santé sont en difficulté. Dans un rapport publié lundi 9 octobre, c’est au tour de la Société française de néonatologie de faire part de son inquiétude concernant l’avenir de la spécialité. La néonatalogie prend en charge les nouveau-nés vulnérables, qu’ils soient prématurés, ou porteurs d’une malformation congénitale par exemple, pendant les 28 premiers jours de leur vie.

Une spécialité particulièrement exigeante, qui fait pourtant face à de plus en plus de difficultés. Le taux d’occupation des lits de réanimation destinés à ces nouveau-nés est notamment un problème, puisqu’il est supérieur à 100 % « environ 20 % » du temps selon le rapport.

« Pendant ce temps, nous réanimons des bébés dans les couloirs » s’emporte Jean-Christophe Rozé, président de la SFN et professeur au CHU de Nantes, interrogé par franceinfo. Le manque de lit pousse les médecins à refuser des patients pourtant parfois dans un état critique.

Et non seulement le nombre de lits est insuffisant, mais leur répartition à travers le pays pose également problème. Pour assurer un fonctionnement normal des services de néonatalogie, il faut un lit pour 1 000…

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