logo Slate

Sofonisba Anguissola, légendaire portraitiste de la Renaissance à l’héritage oublié

Sofonisba Anguissola, légendaire portraitiste de la Renaissance à l’héritage oublié
Publié le , mis à jour le

Protégée de Michel-Ange, copiée par Caravage et idole de Van Dyck, la première femme artiste à défier les normes sociales de genre et à atteindre le statut de star a mené sa vie comme elle l’entendait.

Portraitiste professionnelle quand cela était interdit aux femmes, contractant un mariage d’amour avec un homme plus jeune qu’elle de plusieurs décennies… L’Italienne Sofonisba Anguissola (née autour de 1532, morte en 1625) ne faisait rien comme ses contemporains. Elle les a d’ailleurs tous enterrés: à une époque où l’espérance de vie moyenne en Europe, hommes et femmes confondus, était de 40 ans, l’artiste transalpine en a vécu plus du double. Elle est âgée d’environ 92 ans lorsque Antoon van Dyck la rencontre à Palerme en 1624.

Le peintre flamand en a soixante-dix de moins. Venu peindre le vice-roi d’Espagne, une épidémie de peste a contraint ce dernier à observer une longue quarantaine; il passe dix-huit mois en Sicile. Dans ses notes, conservées au British Museum de Londres, on retrouve un croquis de Sofonisba Anguissola et le témoignage de cette entrevue.

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter quotidienne de Slate.fr et ne ratez plus aucun article!

Je m’abonne

Antoon Van Dyck a trouvé en Sofonisba Anguissola «une mémoire et un esprit très vifs», …

Publicité

À lire aussi sur Slate:

Accessibilité : partiellement conforme