Suicide d'un conducteur de train le 24 décembre : voici ce qui a permis au TGV de s'arrêter
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Le 24 décembre, un conducteur de la SNCF, en poste sur une ligne grande vitesse du Sud-Est, s'est donné la mort en se jetant de sa cabine en marche. Un acte dramatique qui a entraîné plusieurs retards en cascade. Mais comment pire a-t-il pu être évité ?
Alors que les annonces justifiaient les retards d’une dizaine de trajets ferroviaires le mardi 24 décembre par un "accident de personne", la SNCF a finalement révélé qu’il s’agissait en réalité d’un suicide. En effet, l’un de ses conducteurs, en poste le soir du réveillon sur un trajet reliant Paris à Lyon puis Marseille, s’est suicidé pendant son service en sautant de sa cabine pendant que le train était en marche. Celui-ci s’est alors arrêté sur les voies, conformément au dispositif de sécurité nommé "Veille automatique avec contrôle du maintien d’appui", ou Vacma.
Ce dispositif assure l’arrêt du train si le conducteur lâche le volant. Pendant le JT de TF1, le 25 décembre, Arnaud Aymé, consultant transport au sein du cabinet SIA Partners, expliquait en détail cette mesure de sécurité jusqu’ici inconnue du grand public. Il détaillait ainsi que "le conducteur du train doit appuyer en permanence sur son volant de traction ou sur des pédales. (...)
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