“T’es comme moi, t’aimes le mode viol” : ces messages très explicites que Dominique Pélicot envoyait à ses co-accusés

Dimanche 29 septembre 2024, cinq accusés du procès des viols de Mazan se sont exprimés dans l’émission Sept à Huit, sur TF1. Ils avancent à nouveau n’avoir pas su que Gisèle Pélicot n’était pas consentante. Pourtant, certains messages entre eux et Dominique Pélicot prouvent le contraire.
Depuis le 2 septembre 2024, date de l’ouverture du procès des viols de Mazan devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, chaque jour apporte son nouveau lot de révélations choquantes. Qu’il s’agisse des propos tenus par les avocats, ou par les accusés eux-mêmes, l’argumentaire de la défense suscite une vague d’indignation quotidienne auprès de l’opinion publique. Il faut dire que parmi les cinquantes co-accusés de Dominique Pélicot – jugés pour avoir abusé de Gisèle Pélicot alors qu’elle était inconsciente, droguée à son insu par son époux – une écrasante majorité nie l’intention de viol, invoquant une définition particulièrement fumeuse du consentement. Pour beaucoup, l’implication de Dominique Pélicot dans les faits annule tout bonnement la notion de viol : “À partir du moment où le mari était présent, il n’y avait pas viol” ou encore “Il fait ce qu’il veut avec sa femme”, ont notamment déclaré (...)
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