Thérapies de conversion, peine de mort... : l'homosexualité est interdite dans un tiers des pays du monde

Les relations homosexuelles sont interdites dans un tiers des pays du monde, où elles peuvent être passibles de prison voire, dans une dizaine de pays, de peine de mort, selon un rapport de l'Association internationale des personnes lesbiennes, gays...
Les relations homosexuelles sont interdites dans un tiers des pays du monde, où elles peuvent être passibles de prison voire, dans une dizaine de pays, de peine de mort, selon un rapport de l'Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World) publié jeudi.
Si des avancées sont enregistrées sur une partie de la planète concernant les droits des personnes LGBT+, celles-ci s'accompagnent souvent d'une résistance, tandis que l'Ilga s'inquiète d'une hausse des restrictions à la liberté d'expression et d'association touchant cette communauté.
Tour d'horizon:
- Dépénalisation –
L'homosexualité est autorisée désormais dans 131 Etats membres de l'ONU sur 193, en majorité en Europe et sur le continent américain, selon l'Ilga.
Trois États membres (Singapour, Maurice et l'île de la Dominique) et un État non membre (Îles Cook) ont dépénalisé les relations consensuelles entre personnes du même sexe depuis début 2023.
Celles-ci restent criminalisées dans 62 pays membres de l'ONU, essentiellement en Afrique et en Asie. Un chiffre qui a diminué drastiquement depuis le début des années 1990, quand plus de 110 Etats membres les criminalisaient.
- Durcissement -
Malgré cette tendance mondiale à la décriminalisation, une grande partie du continent africain et certaines parties de l'Asie connaissent une "régression troublante", s'inquiète l'Ilga.
L'Ouganda, pays à majorité...