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« Ubisoft, un boys’ club où tout était permis » : 3 ex-cadres face à la justice

« Ubisoft, un boys’ club où tout était permis » : 3 ex-cadres face à la justice
Publié le , mis à jour le

Ubisoft, l’un des géants du jeu vidéo, était-il aussi un terrain de jeu pour ses cadres ? Blagues sexistes, baisers forcés, management brutal… Ce lundi 10 mars, trois ex-dirigeants de l’entreprise comparaissent devant le tribunal de Bobigny pour répondre à ces accusations.

Ubisoft, c’est « Assassin’s Creed », « Just Dance », « Far Cry », des franchises cultes et des millions de joueurs dans le monde. Mais derrière le vernis de la « success story » française, une autre réalité transparaît dans les éléments de l’enquête judiciaire, consultés par le journal «  Libération » : un siège parisien où des employées décrivent un climat de travail marqué par des humiliations, du harcèlement et une forme d’impunité. Dans le service éditorial, département clé de l’entreprise, plusieurs témoignages recueillis par la police judiciaire évoquent une culture du sexisme et de l’intimidation, où un petit cercle d’hommes aurait dicté sa loi, dans une ambiance qualifiée de toxique.

Les femmes ? D’après les auditions menées par la police judiciaire, certaines employées auraient rapporté avoir été la cible privilégiée de blagues graveleuses, de commentaires sur leur physique et, pour certaines, de comportements plus graves. Dans ce « boys’ club », il fallait « accepter ou partir ». Pendant des années, les employées redoutaient de croiser certains supérieurs dans l’ascenseur, prenaient des chemins détournés pour...

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