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« Une avancée majeure pour la santé des femmes » : des chercheurs sur la piste d’un traitement contre le SOPK

« Une avancée majeure pour la santé des femmes » : des chercheurs sur la piste d’un traitement contre le SOPK
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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), est l'une des principales causes d'infertilité féminine. Des chercheurs ont développé un anticorps qui a fait reculer les symptômes de la maladie chez des souris.

Une piste prometteuse pour traiter le SOPK. Les chercheurs de l’Inserm du CHU de Lille et de l’université de Lille parlent d’une
« avancée majeure pour la santé des femmes et la médecine reproductive ». Ces scientifiques sont sur la piste d'un traitement thérapeutique pour lutter contre les symptômes du SOPK, qui est une des principales causes d'infertilité féminine, annoncent-ils dans un communiqué rapporte BFMTV.

Le SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques, est une maladie qui touche « environ 10 % » des femmes, selon les chiffres de l'institut. Il s'agit d'un déséquilibre hormonal qui se caractérise par la présence de nombreux follicules, des petites cellules contenues dans les ovaires, dont le développement est bloqué.

Ce dérèglement entraîne une production excessive d'hormones masculines, comme la testostérone, qui sont habituellement peu présentes dans l'organisme féminin. De cette situation peuvent découler de nombreux symptômes, les plus fréquents étant les troubles de l'ovulation, et donc de la fertilité.

Les patientes souffrant de SOPK peuvent aussi souffrir d'une hyperandrogénie, marquée par une hyperpilosité, de l'acné et une chute des cheveux, ainsi que des troubles du métabolisme pouvant causer un surpoids....

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