Une jeune femme sur cinq ne se considère pas hétérosexuelle, selon une étude de l’INED

Une jeune femme sur cinq ne se considère pas comme hétérosexuelle, selon une étude de l'Ined publiée ce mercredi 30 avril, qui évoque un effet possible du mouvement MeToo et une plus grande acceptation des minorités sexuelles en France.
L'hétérosexualité séduit de moins en moins les jeunes femmes en France. Selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée ce mercredi 30 avril, une jeune femme sur cinq ne se définit pas comme hétérosexuelle.
« Entre 2015 et 2023, le nombre de jeunes adultes de 20-29 ans s'identifiant comme bisexuels ou pansexuels » (attirance pour une personne quel que soit son genre) « a été multiplié par six », souligne l’Ined dans un communiqué.
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Quelque 5 % des jeunes femmes « s'identifiaient » en 2023 comme « pansexuelles », une sur dix comme « bisexuelle », 2 % comme lesbiennes, et 81 % comme « hétérosexuelle », selon l'étude intitulé « Homo, bi et non-binaires : quand les jeunes questionnent l'hétérosexualité ». Chez les jeunes hommes, 3 % se sont identifiés comme homosexuels et 3 % comme bisexuels.
L'étude analyse les résultats de l'Enquête sur la vie affective des jeunes adultes (Envie) menée en 2023 par l'Ined sur un échantillon de 10 000 jeunes de 18 à 29 ans.
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