Utilisation de l’IA au sein des Ressources Humaines : 75 % des employés ne lui fait pas confiance quand il s’agit de licencier du personnel
Si l’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus présente dans notre quotidien mais surtout au cœur des entreprises, une nouvelle étude montre que son utilisation au sein des Ressources Humaines inquiète.
Elle peut servir pour la prévision des intentions d’achat dans les entreprises, dans les interactions avec les services clients en ligne ; par exemple, Amazon a lancé un chatbot nommé Alexa. Désormais, l’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus présente au sein des ressources humaines des sociétés puisque la digitalisation devient de plus en plus la norme.
Seule une entreprise sur six environ (15 %) utilise l’IA dans ses services RH
A ce jour, seule une entreprise sur six environ (15 %) utilise l’IA dans ses services RH (source ‘Software Advice’). Pour l’heure, cette technologie reste majoritairement utilisée pour des activités comme la gestion des absences, le suivi des candidatures et l’analyse de données.
Pour les Ressources Humaines, intégrer IA permet de simplifier grandement les tâches
Pour les Ressources Humaines, intégrer IA permet de simplifier les tâches comme la gestion du temps et des présences, des actions chronophages pour les managers. Cependant, la dernière étude de ‘Software Advice’ montre que 75 % des employés ne font pas confiance à l’IA quand il s’agit de licencier du personnel.
41 % des sondés déclarent être préoccupées par l’utilisation de l’IA dans les ressources humaines
Alors que la moitié des sondés* ont déclaré comprendre l’utilité de de l’intelligence artificielle au sein des services des ressources humaines, un tiers des employés sondés ont répondu par la négative et 20 % se disent ‘incertains’. La plupart indiquent ne pas être inquiets face à l’impact de l’IA sur leur lieu de travail : toutefois, 41 % des personnes interrogées déclarent être au contraire préoccupées par l’utilisation de l’IA dans les ressources humaines.
35 % affirment que l’IA ne peut pas ‘juger avec précision les performances des employés
Autres chiffres :
-45 % des salariés questionnés se disent ‘extrêmement mal à l’aise’ si l’IA venait à déterminer les licenciements. Si des craintes liées à l’éthique de l’usage de l’IA pour de telles prises de décision (un point soulevé par 52 % des sondés), plus d’un tiers des employés (35 %) ont également affirmé que la technologie ne pouvait pas ‘juger avec précision les performances des employés’.
L’absence du facteur humain pour un licenciement inquiète
-L’absence du facteur humain est également un point mis en avant par les personnes interrogées qui ont partagé leurs craintes quant à un tel usage de l’IA : près de la moitié ont déclaré que les humains devraient être impliqués dans le licenciement d’une personne (59 %).
Analyste de contenu chez Software Advice France, Emilie Audubert, ajoute : “Bien que l’IA puisse aider à automatiser de nombreuses tâches, même pour les RH, elle ne remplace pas le besoin d’une supervision “humaine”. Cela est plus particulièrement essentiel si les données de l’IA sont utilisées pour la prise de décisions sensibles, telles que les licenciements”.
Une augmentation du stress à cause de l’IA
Pour conclure, retenons que 7 personnes sur 10 ont déclaré que si l’IA était utilisée lors des licenciements, cela augmenterait leur niveau de stress.
* Software Advice a interrogé 1 027 salariés afin de comprendre les possibles craintes et opportunités que représente l’usage de cette technologie au sein du service des ressources humaines en entreprise.
