Violences conjugales : le dépôt de plainte aux urgences bientôt étendu à tous les hôpitaux de Paris et sa banlieue
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Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le préfet de police de Paris et quatre procureurs franciliens ont signé une convention pour que les victimes de violences conjugales puissent dorénavant déposer plainte dans tous les services d’urgence de l’AP-HP.
Ce dispositif, qui permet aux victimes de violence conjugale de déposer plainte directement dans les services d’urgence, est expérimenté depuis octobre 2020 dans trois établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) : l’hôpital Saint-Antoine, dans le 12e arrondissement, l’hôpital Tenon, dans le 20e et l’hôpital Henri-Mondor à Créteil.
D’envergure nationale, ce dispositif lancé à la suite du Grenelle des violences conjugales de 2019, est ainsi généralisé à partir de jeudi à l’ensemble des services d’accueil et d’urgence des seize hôpitaux de l’AP-HP.
« Le pas que nous faisons peut paraître modeste mais en réalité il est très important pour faire avancer le combat. C’est la justice, elle seule, qui peut mettre à l’écart l’agresseur et protéger la victime » a assuré le directeur général de l’APH-HP, Nicolas Revel.
Pour le préfet de police Laurent Nuñez, avec cette convention, il s’agit de « jouer collectif » et de « renforcer le aller-vers ». « Le dispositif va monter en puissance. Ça ne se traduit pas par une baisse des faits mais ce sont des plaintes qui n’auraient jamais été déposées ».
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