Violences contre les femmes, AESH… Ces mesures mises en péril avec la censure du gouvernement
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Mercredi soir, 331 députés, majoritairement de gauche et du RN, ont voté la censure du gouvernement, déclenchant une nouvelle crise politique inédite dans la Ve République. De nombreuses mesures, notamment l’augmentation de l’aide universelle d’urgence pour les femmes en danger, se retrouvent gelées et sont en péril.
Et maintenant ? L’adoption de la censure par 331 députés, mercredi soir, entraîne non seulement la chute du gouvernement de Michel Barnier, mais enterre également la procédure d’adoption du budget 2025. Ce sont trois textes qui se retrouvent retoquer : le projet de loi de finances (qui fixe les recettes et les dépenses de l’État, le niveau des impôts, etc.), le projet de loi de finances de la sécurité sociale (qui fixe le budget de l’Assurance-maladie, des allocations familiales, etc.) et le projet de loi de finances de « fin de gestion » (qui entérine les évolutions du budget 2024 qui n’avaient pas été votées l’an dernier, et cela concerne notamment beaucoup d’aides sociales).
Le risque d’une hausse immédiate d’impôts pour 17,6 millions de foyers
Avec le non-vote de ces trois textes, la France risque le « shutdown » budgétaire – elle n’aura plus de budget pour l’an prochain. Trois leviers peuvent permettre de l’éviter :
- la nomination d’un nouveau gouvernement qui réussirait à faire adopter un budget en trois semaines (ce qui s’annonce être une mission impossible) ;
- le vote par le Parlement...
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