Violences faites aux femmes : à quoi servent les 5 000 téléphones « grave danger » désormais actifs ?

Le ministère de la Justice a annoncé ce mercredi 5 mars que près de 5 000 téléphones « grave danger » étaient aujourd’hui actifs en France. Expérimenté à partir de 2009, le dispositif a été élargi à toute la France depuis.

Au 1er février 2025, près de 5 000 téléphones « grave danger » étaient en service en France, selon un bilan communiqué par le ministère de la Justice ce mercredi 5 mars 2025. Ce dispositif, destiné aux femmes victimes de violences, permet d’alerter rapidement les forces de l’ordre en cas de menace imminente.

Son utilisation s’est largement développée ces dernières années : 4 911 appareils étaient actifs début février, contre 4 529 en 2024 et seulement 2 448 en 2022. En 2024, près de 3 000 alertes déclenchées via ces téléphones ont nécessité l’intervention des forces de l’ordre.

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Expérimenté pour la première fois en 2009 en Seine-Saint-Denis avant d’être généralisé en 2014, ce dispositif est attribué par le procureur aux victimes jugées particulièrement en danger.

Doté d’un système de géolocalisation, il permet, grâce à un simple bouton, de contacter un professionnel formé à la gestion de ces situations d’urgence, offrant ainsi une réponse rapide et efficace face aux risques encourus.

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