Violences sexuelles dans le cinéma : Pourquoi Benoît Jacquot et Jacques Doillon sont placés en garde à vue

Les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon, accusés de violences sexuelles par plusieurs actrices, dont Judith Godrèche, figure du mouvement #MeToo au cinéma, sont placés en garde à vue ce lundi 1er juillet.
Les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon, accusés depuis plusieurs mois par Judith Godrèche et d'autres femmes de violences sexuelles, sont ce lundi 1er juillet en garde à vue à Paris à la Brigade de protection des mineurs (BPM).
Les deux hommes contestent ces accusations. Ils sont arrivés vers 9 h 30 à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) à Paris accompagnés de leurs avocates, a constaté un journaliste de l'AFP.
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Des confrontations pourraient avoir lieu
Benoît Jacquot « va enfin pouvoir s'exprimer devant la justice », a réagi son conseil Me Julia Minkowski, qui a dénoncé une « critiquable » garde à vue alors qu' « une audition libre aurait dû être décidée ». « Je déplore l'ensemble de ces dysfonctionnements de la justice, à la faveur d'une ultra-médiatisation qui emporte des dérives inadmissibles », a-t-elle ajouté.
Pour Me Marie Dosé, avocate de Jacques Doillon, « aucun des critères légaux ne saurait justifier cette mesure » de garde à vue, « 36 ans » après les faits dénoncés par Judith Godrèche. Son client « aurait dû être entendu dans le cadre d'une audition libre au vu de l'ancienneté des faits, de leur...
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