logo Elle

Violences sexuelles : le paradoxe des victimes devenues bourreaux

Violences sexuelles : le paradoxe des victimes devenues bourreaux
Publié le , mis à jour le

Au procès des viols de Mazan, un phénomène troublant mais courant émerge : quelques accusés ont eux-mêmes été victimes de violences sexuelles durant l’enfance. ELLE fait le point sur cette réalité statistique qui trouve des explications tant dans les parcours individuels que dans une dimension sociologique. 

De la violence subie à la violence infligée : le début d’un cycle infernal. Au procès des viols de Mazan, les profils des 51 accusés se succèdent au fil des audiences, sans que l’on trouve forcément toujours des points communs entre ces hommes souvent qualifiés d’ordinaires. Ensemble, ils représentent un échantillon plus ou moins représentatif de la société française. Cependant, les enquêtes de personnalité évoquent souvent un élément qui retient l’attention à la première écoute : un certain nombre ont été victimes de violences sexuelles dans l’enfance, dont le principal accusé.  

Lire aussi > Béatrice Zavarro, unique avocate de Dominique Pelicot : « Tout le monde a droit à un procès équitable »

En sanglots, Dominique Pélicot était revenu, lors de la troisième semaine d’audience, sur le viol qu’il dit avoir subi à l’âge de neuf ans de la part d’un infirmier, suivi de sa participation forcée au viol collectif d’une jeune femme handicapée durant son adolescence. Les conclusions des expertises psychologiques soulignaient que ses propres crimes sexuels pourraient être liés à « des traumas...

Publicité

Accessibilité : partiellement conforme