Viols de Mazan : Gisèle Pelicot, à la barre, dénonce « le procès de la lâcheté »
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« Il est temps qu’on change le regard sur le viol », a lancé Gisèle Pelicot, une nouvelle fois appelée à la barre pour clore la phase des auditions du procès des viols de Mazan.
Une phase se termine au procès des viols de Mazan et, pour la clore, Gisèle Pelicot, victime de viols répétés par son mari, qui la droguait, et des dizaines d’inconnus qu’il recrutait sur Internet, a été appelée à la barre. Après avoir vu défiler 50 hommes ainsi que son mari, Dominique Pelicot, la septuagénaire a de nouveau effectué une prise de parole forte ce mardi 19 novembre.
Le procès des viols de Mazan est celui « de la lâcheté », a-t-elle accusé avant d’ajouter : « Il est grand temps que la société machiste, patriarcale, qui banalise le viol, change. Il est temps qu’on change le regard sur le viol. »
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Les plaidoiries commenceront mercredi
Lundi, après l’interrogatoire des deux derniers accusés, les trois enfants du couple Pelicot avaient pris la parole. Caroline Darian avait notamment considéré être « la grande oubliée » du procès, se disant convaincue d’avoir elle aussi été droguée et violée par son père Dominique. « La seule différence entre elle et moi, c’est le manque de preuves me concernant. Pour moi, c’est un drame absolu », avait-elle expliqué devant la cour criminelle du Vaucluse.
Mercredi, après une...