Zahia, 41 ans, tuée d’une balle dans la tête par son mari après avoir voulu le quitter

Zahia, tuée le 31 mai 2024, est la 61e victime de féminicide de l’année. Ce meurtre survenu dans la région de Valenciennes démontre le pouvoir de l’emprise et de l’isolement, capable de réduire une victime au silence.

À l’occasion de      la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, lundi 25 novembre,   Isabelle Fouillot, la mère d’Alexia Daval tuée par son mari il y a sept ans, confie à ELLE : « Tous les ans, les chiffres des féminicides défilent : 100, 120, 140 femmes tuées… On oublie leurs prénoms, on ne sait plus qui est qui. » Et d’appeler à raconter les destins brisés de ces femmes tuées chaque année car elles sont des compagnes, des mères, des filles. ELLE vous propose l’histoire de dix d’entre elles, dix symboles qui, au-delà des drames, démontrent la diversité des féminicides et des histoires qui ne peuvent se résumer à des chiffres.

Morte d’une balle dans la tête, le 31 mai 2024, dans sa petite maison en briques beiges de Bruay-sur-l’Escaut (Nord). Comme beaucoup d’autres victimes avant elle, Zahia a été assassinée par celui qui partageait sa vie, depuis quatorze ans. Elle était même mariée avec son meurtrier. Décrit par l’entourage du couple comme un « jaloux maladif », l’homme qui l’a tué était aussi son mari. Sur place, les pompiers découvriront le corps de cette femme étendu dans son lit, comme si elle était endormie.

Ce meurtre incarne ce « crime de...