“Zone aéromortuaire” : l’aéroport de Beauvais est attaqué en justice, voici pourquoi

Le nouveau gestionnaire de l'aéroport de Beauvais ne cache pas ses ambitions démesurées pour augmenter l'activité aérienne et le chiffre d'affaires. Mais les conséquences s'avèrent dramatiques aussi bien pour l'environnement que pour la santé des habitants, selon les associations de défense de la nature. C'est pourquoi l'aéroport s'est fait attaqué en justice par des associations. Explications.

Les associations de défense sont révoltées par les ambitions de la société Bellova, le nouveau gestionnaire de l'aéroport de Beauvais. Ce gérant est arrivé en octobre dernier et prévoit de doubler la capacité d'accueil des avions de l'aéroport, en la faisant passer de 12 à 24. Le but ? Augmenter les bénéfices estimés à 15 millions d’euros en 2025, à 28 millions d’euros en 2030 et à jusqu’à 49 millions à la fin du contrat. Mais tout cela risque d'entraîner des conséquences graves pour l'environnement et la santé des riverains. Les associations "Adera" (Association de défense de l’environnement des riverains de l’aéroport), "Sauvez le Beauvaisis" et "Notre affaire à tous" ont donc déposé un recours auprès du tribunal d'Amiens, et parlent de "zone aéromortuaire".

Des conséquences au niveau de l'environnement

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