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On a vu « Rosalie », inspiré par Clémentine Delait, première femme à barbe : un hymne à la liberté

On a vu « Rosalie », inspiré par Clémentine Delait, première femme à barbe : un hymne à la liberté
Publié le , mis à jour le

Inspiré de la vie de la française Clémentine Delait, première femme à barbe devenue célèbre au début du 20e siècle, « Rosalie », le nouveau film de Stéphanie Di Giusto, est une grande histoire romanesque et Nadia Tereskiewicz, sa magnifique interprète.

Elevée par son père, Rosalie est « vendue », dot comprise, à un cafetier qui n’est pas au courant de la différence de sa future femme. Consciente d’être un phénomène depuis l’enfance, Rosalie gomme sa particularité en se rasant le visage tous les jours. Son arrivée dans la petite bourgade bretonne coïncide avec une chasse à courre. Le cerf blessé n'est rien d’autre qu’une métaphore de Rosalie, que l’on verra plus tard victime du courroux, de l’incompréhension, de la peur et de l’ignorance des hommes. Le cerf trouve refuge dans le jardin d’Abel, le futur mari. Le destin de Rosalie sera-t-il le même que celui de l’animal ? Stéphanie Di Giusto à qui l’on doit « La Danseuse », son premier long métrage dans lequel Nadia Tereskiewicz avait fait de la figuration, surfe sur la vague de la fluidité des genres mais aussi sur celle du « body positive ». Comme nous le disait l’actrice, Rosalie ne pourra réellement jouer de ses charmes, de sa féminité avec son mari que lorsqu’elle se sera enfin acceptée. Sans le savoir, Abel (formidable Benoît Magimel) l’aide dans sa démarche. Blessé, lui aussi, il est dans une position économique fragile, il a accumulé des...

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