Xavier Dolan ne veut plus faire de cinéma : l’acteur annonce sa retraite à 34 ans
Révélé entre 2008 et 2010 par sa manière autodidacte de s’investir dans la réalisation, Xavier Dolan a su se faire un nom dans le cinéma. Il a d’ailleurs, au fil des ans, cumulé les récompenses lors des différents festivals du septième art. Comme ce fut le cas en 2012 pour Un certain regard. Près de dix ans plus tard, le comédien a finalement réalisé son rêve qui était d’entrer dans le cinéma hollywoodien. Ce parcours sans faute, il le doit spécialement à son professionnalisme et son talent inné pour le septième art. Dommage qu’il décide aujourd’hui de tout laisser tomber alors qu’il a encore un avenir tellement prospère devant lui. Il a pourtant ses raisons et il a tenu à expliquer ce choix afin d’éviter que des rumeurs commencent à circuler à son sujet.
Xavier Dolan a pris sa décision
Récemment interviewé au sujet de cette décision par nos confrères d’El Paris, Xavier Dolan ne cache pas la soudaine lassitude qu’il ressent actuellement. Si le cinéma représentait absolument tout à ses yeux à une certaine époque, il faut croire que c’est aujourd’hui de l’histoire ancienne. D’ailleurs, à en croire ses mots, il ne semble pas décidé à revenir sur sa décision. « Je ne ressens plus l’envie, ni la force de m’investir deux ans dans un projet pour qu’ensuite, personne ne fasse la démarche de la voir. J’y mets trop de passion pour subir ces déceptions. J’en viens à douter de mon cinéma, me demandant s’il est mauvais, quand bien même je suis persuadé du contraire ».
Ce coup de gueule de Xavier Dolan devrait suffire pour comprendre qu’à ses yeux, les artistes sont parfois mal compris. Il conclut ainsi comme quoi : « Je ne vois pas l’utilité de continuer à raconter des histoires alors que l’on peut voir le monde s’écrouler autour de nous. L’art est inutile et me consacrer au cinéma me semble une perte de temps. Je réfléchis à l’intérêt de mon travail. Je me vois écrire, tourner, monter, avant de voyager à travers le monde pour raconter ce processus. On prétend avoir le temps. Or, le temps, c’est bien quelque chose que nous n’avons pas ».
