Ahmed Sylla : il se confie avec émotion sur la mort de son père, « Il est parti au moment où ça commençait à marcher »

Connu pour son sens de l’humour poussé, Ahmed Sylla a montré un tout autre aspect de sa personnalité ce 7 janvier 2024. Les téléspectateurs se sont en effet retrouvés face à un homme sensible à qui un souvenir douloureux a provoqué énormément d’émotion. Fier du succès qu’il rencontre dans sa carrière, il n’a pas pu s’empêcher de penser à son père décédé : « J’aurais adoré que mon père voit ce que je suis devenu. Il est parti au moment où ça commençait à marcher pour moi. Il n’a jamais vu mon premier film. Le jour où on a fait l’avant-première de L’Ascension à Nantes, il est entré à l’hôpital et il n’en est jamais reparti ». Ce dernier n’aurait pourtant jamais été d’accord qu’il se lance dans ce métier. Il faut croire qu’il voyait un tout autre avenir pour son fils.

Ahmed Sylla aurait voulu que son père soit le premier témoin de son succès

Pour le père d’Ahmed Sylla, il était tout simplement impensable de le voir devenir humoriste. « J’aurais voulu qu’il voit, parce qu’il n’était pas d’accord que je fasse ce métier-là. Pour lui, c’était impensable et pour lui, j’allais faire le clown. J’ai dû me battre pour lui faire accepter. Quand il a finalement accepté, c’était trop tard » a-t-il déclaré. Cela représente en tout cas une source de motivation supplémentaire pour celui qui est également comédien. Pour son papa, il est prêt à se surpasser et toujours donner le meilleur de lui-même. Que ce soit sur le plateau de tournage d’un film, ou sur les planches.

La carrière d’Ahmed Sylla a pour rappel commencé en 2010 grâce au producteur Samba Kanté. Ce dernier lui a en effet permis d’intégrer l’équipe du Samba Show et c’est ce qui lui a permis de se produire dans les salles les plus prestigieuses. Trois ans après, il a fait ses premiers pas au cinéma en jouant dans la série Alice Nevers, le juge est une femme. En 2017, il a obtenu son premier rôle principal dans le film L’Ascension. C’est de cette production que l’humoriste parlait donc en évoquant la mort de son père de qui, il était très proche.