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Angélique Angarni-Filopon en pleine polémique : Ève Gilles vient à sa rescousse

Angélique Angarni-Filopon en pleine polémique : Ève Gilles vient à sa rescousse
Publié le , mis à jour le

Angélique Angarni-Filopon, fraîchement élue Miss France 2025, se retrouve sous les feux de la rampe pour des raisons bien éloignées des strass et paillettes habituels. Lors d’une interview sur Sud Radio le 8 janvier, en pleine semaine de commémorations des attentats de Charlie Hebdo, sa décision de ne pas se prononcer sur le célèbre « Je suis Charlie » a déclenché une avalanche de critiques. Heureusement, elle peut compter sur le soutien indéfectible d’Ève Gilles, Miss France 2024, et du comité Miss France pour apaiser les esprits.

Une réponse de Miss France 2025 qui fait polémique

Interrogée par Gilles Ganzmann sur le sujet brûlant de Charlie Hebdo et du droit au blasphème, Angélique Angarni-Filopon avait opté pour la réserve : « Je ne me prononce pas. Chacun a un avis. Moi, j’ai le mien et je préfère le garder pour moi. ». Une réponse qui, bien qu’elle se veuille prudente, a été perçue comme une esquive malvenue, suscitant une vague de réactions indignées sur les réseaux sociaux. Face à l’ampleur de la polémique, Charlie Hebdo n’a pas tardé à réagir avec un dessin acerbe représentant des ayatollahs brandissant des pancartes : « Je suis Miss France. ».

Accusée de manquer de clarté, celle qui est victime de bodyshaming a rapidement pris la parole sur Instagram pour clarifier sa position. « Dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tous malentendus et susciter toutes controverses. Mais je comprends que ma non-réaction sur ce sujet aussi sensible ait pu susciter autant de commentaires », a-t-elle écrit avant de condamner fermement les attentats de 2015 et de réaffirmer son attachement à la liberté d’expression.

Ève Gilles prend la défense de Miss France 2025

Interrogée par Le Parisien, Ève Gilles, Miss France 2024, a pris la défense de sa successeure avec des mots justes et solidaires. « Pour Angélique, c’était de la maladresse dans la manière dont cela a été abordé et comment cela a été perçu », explique-t-elle. De plus, elle a tenu à mettre en avant la difficulté de jongler avec des sujets aussi sensibles sous la pression médiatique.

Selon Ève Gilles, Angélique ne voulait pas se prononcer pour respecter son devoir de neutralité. « Elle, ce qu’elle voulait dire, c’est qu’elle ne voulait pas se prononcer car c’est un sujet touchy en réalité, et on sait qu’une Miss France doit rester neutre. C’était difficile pour elle de se positionner, même si on ne tolère aucun acte de violence », précise-t-elle.

« On peut s’exprimer » : Ève Gilles et le comité Miss France plus soudés que jamais

Ainsi, la fonction de Miss France impose une certaine retenue, surtout sur des sujets politiques ou religieux. « On n’est pas des professionnelles dans le monde de la politique ou d’autres sujets précis », rappelle Ève Gilles. « On peut s’exprimer, mais on doit rester neutre en politique ou en religion, le but, c’est de ne pas faire de propagande pour qui que ce soit. ».

Angélique Angarni-Filopon peut également compter sur le soutien du comité Miss France. Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, a dénoncé une polémique « d’une violence inouïe » dans les colonnes du Parisien. « Elle a botté en touche, et après c’est parti en cascade. Il y a eu une petite maladresse, mais qui, encore une fois, vient de ce qu’on lui demande », explique-t-il, en rappelant que le rôle d’une Miss France est avant tout d’incarner des valeurs consensuelles.

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