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Anne-Elisabeth Lemoine agressée à 15 ans : "Ça, c'est pour moi"

Anne-Elisabeth Lemoine agressée à 15 ans : "Ça, c'est pour moi"
Publié le , mis à jour le

Animatrice reconnue par ses pairs et emblématiques de France 5, Anne-Elisabeth Lemoine est aux commandes de C à vous depuis de nombreuses années. Dans le reportage de La banlieue, c'est le paradis, de Mohamed Bouhafsi, son chroniqueur, la journaliste a accepté de se confier sur son enfance.

Anne-Elisabeth Lemoine révèle avoir été agressée plusieurs fois

Elle est notamment revenue sur son arrivée au Plessis-Trévise, à l’est de Paris à l'âge de 8 ans. Et voilà qu'elle va faire une confidence bouleversante. "Je me suis fait agresser un nombre de fois incalculable dans mes trajets". Très émue de voir ses souvenirs ressurgir, Anne-Elisabeth Lemoine fait une confidence horrifiante. "Je me souviens très bien, des types qui me suivaient depuis Saint-Rémy-Lès-Chevreuse jusqu’à la Gare du Nord… Tu as peur, tu vois le wagon se vider. Il y a deux garçons qui sont en groupe, tu te dis : 'Ok ça, c’est pour moi'. Ils vont finir par se rapprocher de toi et commencer à te tirer, à te demander comment tu t’appelles, à avoir des gestes ultra-déplacés, à te coincer dans un coin…".

"Sans m'être fait voler et vivante"

Très émue, Anne-Elisabeth Lemoine lâche : "Dans ces cas-là, la stratégie, c’était d’être au plus proche de la cabine du conducteur pour taper et éventuellement obtenir de l’aide", a-t-elle déclaré. Et elle dévoile qu'elle a gardé pour elle ces agressions : "J’avais 15 ou 16 ans. Mais je ne sais même pas si j’en avais parlé à mes parents. Et je ne sais même pas si j’ai imaginé que je pouvais porter plainte. C’était juste des stratégies, pour faire en sorte que je reparte à peu près habillée. Sans m’être fait voler quoi que ce soit, et vivante", a-t-elle indiqué. Des confidences bouleversantes pour celle qui a toujours eu le sentiment d'être différente.

La journaliste de France 5 se confie sur son enfance

En effet, la journaliste précise : "Je ne me souviens pas du tout d'avoir été malheureuse, mais c'est à l'adolescence que c'est devenu... Pas une prison, mais j'avais l'impression que l'horizon était limité et que c'était une lutte pour élargir cet horizon", explique-t-elle face à son chroniqueur. "Quand on n’a pas de permis, quand on n’a pas d’argent, quand on est loin de là où ça se passe. Ce sentiment d’être un peu à l'écart. A Champagne-sur-Oise, tu n'as pas mille choses à faire. Avec ma sœur on prenait le train jusqu'à Pontoise et le grand truc c'était d’aller au centre commercial. C'était wouah !"

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