Booder : "Ça a été très compliqué pour ma maman", son enfance entre hôpital et combat pour la vie
Né avec un asthme sévère et en proie à des épisodes de bronchiolite fréquents, Booder a été confronté dès ses premiers instants à la fragilité de la vie. Les soins nécessaires n’étaient pourtant pas disponibles dans son pays natal, le Maroc. Ce qui l’a obligé à se rendre en France pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge médicale adaptée à son état de santé. Il a alors été admis à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris, un établissement renommé pour traiter les enfants atteints de maladies graves, où il a été hospitalisé pendant plusieurs années.
Un combat du quotidien pour Booder
« Je me souviens des six premières années comme d’un combat quotidien » a-t-il ainsi expliqué dans l’émission. Ces années passées entre hôpital et maison ont en effet façonné son caractère et son regard sur le monde. Cette période a pourtant été un déchirement pour sa maman. « C'était très compliqué pour ma maman » a-t-il également souligné. Il se souvient notamment de son père qui rentrait chaque soir épuisé et venait voir son fils à l’hôpital : « Un papa fatigué, qui faisait tout pour être là malgré les difficultés ».
Apprécier la vie telle qu’elle est
L’humoriste a en tout cas tenu à mettre l’accent sur l’impact de cette expérience sur son développement personnel. La confrontation avec la maladie et la peur de la mort à un âge si précoce ont en effet alimenté son optimisme et sa vision positive de la vie. Booder a ainsi appris à voir la vie sous un autre angle et à apprécier chaque moment. Il faut croire que son parcours à la fois douloureux et inspirant l’a conduit à devenir un homme qui souhaite apporter de l’espoir à ceux qui traversent des épreuves similaires.
Un engagement personnel particulièrement touchant
Aujourd’hui, Booder retourne régulièrement à l’hôpital Necker pour soutenir les enfants malades et leur témoigner son parcours de survie en leur offrant son optimisme inébranlable. Il souhaite en effet de cette manière transmettre à ces jeunes patients le message qu’il n’y a pas de destin tout tracé, qu’il est possible de surmonter les difficultés et de transformer la souffrance en force.
