
Camille Cerf arrêtée pour atteinte à la pudeur, elle pousse un énorme coup de gueule

C’est à travers une vidéo publiée sur TikTok que Camille Cerf raconte les faits avec précision. L'incident s’est en effet produit sur la plage du Bourg de Sainte-Anne, alors qu’elle rassemblait ses affaires, vêtue d’un maillot de bain une pièce (la même tenue visible dans sa vidéo). Une agente de l’ASVP lui aurait alors demandé sèchement de « mettre un paréo », sans même un mot de salutation. Surprise, la jeune femme explique qu’elle n’en possédait pas, mais qu’elle a finalement enfilé un short par souci d’apaisement.
Camille Cerf dénonce le sexisme dont elle a été victime
En se rhabillant, Camille Cerf constate alors non loin, un groupe d’hommes torse nu, en maillot de bain, traversant la rue sous les yeux des autorités. Aucun rappel à l’ordre ne leur a pourtant été adressé. Agacée par ce qu’elle perçoit comme une injustice flagrante, la jeune femme interroge ainsi l’agente sur cette différence de traitement.
Une réponse édifiante qu’elle a tenu à partager avec les membres de sa communauté : « Vous n’allez pas comparer ». Il va de soi que cette justification n’a pas suffi à convaincre l’ancienne Miss France qui a répondu cash : « Ah bah si, ça m'intéresse, pourquoi on va pas comparer ? ».
Les internautes réagissent en masse
La discussion monte d’un cran et l’agente aurait même menacé de la conduire au poste si elle insistait. « J’ai remis mon short et je suis partie comme une victime » confie ainsi Camille Cerf, visiblement choquée. Mais au-delà de l’anecdote personnelle, c’est une véritable dénonciation du sexisme ordinaire qu’elle souhaite porter. « Parce qu’on est une femme, on doit se cacher, alors que les hommes peuvent se balader à moitié nus partout » déclare-t-elle toujours aussi remontée. Un témoignage qui a suscité depuis de nombreux commentaires en ligne, soutenus notamment par des internautes qui dénoncent eux aussi cette inégalité persistante dans le traitement vestimentaire. Une chose est certaine, ce coup de gueule relance une fois de plus le débat sur la liberté vestimentaire, la tolérance et le regard encore trop souvent discriminant porté sur le corps des femmes.
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