Christian Clavier accusé de racisme, il ne mâche pas ses mots : "Dieu merci, la France entière n’a pas..."
Ce dimanche 23 février 2025, TF1 a largement dominé les audiences en misant sur un classique indémodable : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. La comédie culte d'Alain Chabat, servie par un casting cinq étoiles (Gérard Darmon, Gérard Depardieu, Jamel Debbouze et bien d'autres), a rassemblé près de 5 millions de téléspectateurs, soit 26,7 % de part d'audience, selon Le Figaro. De son côté, France 3 proposait un nouvel épisode de Meurtres en eaux troubles, suivi par 2,8 millions de fidèles (14 % de PDA), un score honorable, mais loin du triomphe des irréductibles Gaulois.
Christian Clavier à l'affiche d'un film raciste ?
Il est d'ailleurs impossible d'évoquer ce succès sans parler de Christian Clavier, dont l'interprétation survoltée d'Astérix reste gravée dans les mémoires. Un rôle marquant dans sa carrière, qui s'ajoute à ses nombreuses comédies populaires. Parmi elles, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, film au succès phénoménal mais souvent critiqué pour son humour jugé borderline. Pour cause... Le long-métrage signé Philippe de Chauveron a été taxé de racisme.
L'acteur répond à ses détracteurs
Face aux critiques, Christian Clavier a répondu sans détour après la sortie du troisième volet de la saga. "Dieu merci, la France entière n’a pas été gênée de rire. Le public a plébiscité le film partout ! Il a dépassé les 10 millions d’entrées en France et 20 millions en Europe", a-t-il lancé lors d'une interview accordée au Journal du Dimanche en avril 2022. "Mon personnage est sans filtre et accumule tous les préjugés de la société française contre ce genre d’union. Philippe de Chauveron a vécu ça dans sa propre famille. Il était donc le plus apte à éloigner les clichés racistes de son film".
Un avis bien tranché
Pour Christian Clavier, les accusations de racismes étaient malheureusement inévitables. "Nous savions qu’on pouvait nous tomber dessus, mais son point de vue n’a pas varié : il porte un regard amusé et tolérant", a-t-il déclaré avant de s'interroger sur la place de l'humour dans la société actuelle : "La cancel culture, le wokisme et l’indigénisme s’annonçaient déjà il y a dix ans. Les choses se sont un peu durcies, mais tout était déjà là. Une partie des critiques que nous avions essuyées reposait sur le fait que le film était une comédie. Beaucoup pensent encore que ce genre permet aux spectateurs de sortir des salles heureux et sans se poser de question". Un avis bien tranché de la part de l'acteur qui a été à l'affiche d'un film classé X sans le savoir.
