
Cyril Hanouna : mauvaise nouvelle pour l’animateur et TPMP, le Conseil d’État a tranché après la sanction de l'Arcom

Cyril Hanouna n'a pas fini de faire parler de lui. Et, les raisons sont loin d'être bonnes une fois encore. Le 17 avril dernier, le Conseil d’État a rendu sa décision définitive concernant C8. Rappelons que la chaîne a disparu de la TNT depuis plus d'un mois et demi. Cette décision de la haute juridiction fait suite à une ancienne interview controversée de Loana diffusée dans TPMP.
Un manque de complaisance et un non-respect de la dignité pointé du doigt
Le Conseil d’État a en effet confirmé la demande de l'Arcom, qui souhaitait une mise en demeure de la C8, explique Staellifacts dans un article relayé par Puremedias. Ce, en raison d'un manquement à son obligation de respect de la dignité de la personne. Les faits remontent au passage de Loana sur le plateau de TPMP le 5 février 2024. Ce jour, l'ex-gagnante de Loft Story évoquait le viol qu’elle aurait subi un an plus tôt. Cette dernière, visiblement éprouvée, présentait des difficultés d'élocutions au moment de son récit. Ce qui n'a pas empêché Cyril Hanouna et ses chroniqueurs de lui poser des questions très insistantes et intimes… Sans aucune compassion à sa détresse. D'où la dénonciation de l'Arcom portée sur “le respect de la dignité de la personne humaine", "la retenue dans la diffusion d'images ou de témoignages susceptibles d'humilier les personnes". Et, "l'absence de complaisance dans l'évocation de la souffrance humaine."
Une sanction confirmée
À l'époque, C8 avait formé un recours en annulation contre cette mise en demeure. Dans son rapport, la chaîne du groupe Bolloré expliquait que Loana était bien consentante. C'est d'ailleurs celle qui a récemment été aperçue dans un état perturbant, qui avait fourni les photos diffusées et révélées son histoire dans les médias. Ces arguments de C8 n'ont visiblement pas suffit. “La séquence se caractérise dans son ensemble, outre la diffusion des photographies du corps dénudé de la victime du viol, par un enchaînement pressant de questions insistantes et extrêmement intimes posées à l’invitée sur les circonstances particulièrement traumatiques de son agression, alors même qu’elle présentait des difficultés d'élocution marquées traduisant sa vulnérabilité”, affirment les juges administratifs.
Les propos des chroniqueurs déplorés
Les propos des chroniqueurs de TPMP avait également été pointé du doigt par l'Arcom. Loin de compatir, ces derniers semblaient en effet amusés de la situation. Un élément clé épinglé par les juges. “L’amusement et le scepticisme suscités parmi les chroniqueurs de l'émission par les troubles d'élocution de l’invitée n’ont fait l’objet d'aucun recadrage ferme", affirment-ils. Et de poursuivre : "Aucune mesure n’a été prise par l’animateur pour permettre à l’invitée de se ressaisir alors même que ces difficultés se sont matérialisées pendant plusieurs minutes”.