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Elisabeth Borne rongée par les remords, son aveu inattendu : "Je devais m’en aller parce que…"

Elisabeth Borne rongée par les remords, son aveu inattendu : "Je devais m’en aller parce que…"
Publié le , mis à jour le

Il y a peu, Elisabeth Borne a été auditionnée par la commission des Finances de l'Assemblée. Celle-ci enquête sur les raisons des écarts entre le prévisionnel sur le budget de 2023 et le déficit public. Le président de la commission des Finances accuse l'ancienne cheffe du gouvernement d'avoir manqué à ses obligations d'informer les députés. La nouvelle ministre de l'Éducation nationale affirme ne pas avoir pris connaissance du document. "À ce moment-là, tous les services, l'Inspection générale des finances, disent qu'on est incapable de corriger le budget", assure celle dont l'orientation sexuelle a intrigué.

Elisabeth Borne critiquée comme pas deux

Ce n'est pas la première fois qu'Elisabeth Borne essuie des critiques. Lorsqu'elle résidait à Matignon, elle avait été accusée d'abuser du 49.3 pour mieux faire passer ses réformes. On l'accusait notamment de mépriser la démocratie. Droite dans ses bottes, elle avait défendu ses positions. "Pour que notre pays puisse fonctionner, qu’il ait un budget, sans doute, il faudra recourir au 49.3", expliquait-elle à l'époque auprès de Brut pour que ses textes soient adoptés. "Il se trouve que nous sommes dans une situation rare, où l’on n’a pas de majorité absolue. Les gens ont voté pour cela. Est-ce que les gens veulent, pour autant, que l’État n’ait pas de budget", disait-elle.

Après le 49.3, ces autre chose qu'on lui reproche

Maintenant ministre à l'Éducation nationale, Elisabeth Borne est toujours critiquée. Une séquence polémique l'a d'ailleurs montrée en flagrant délit de mépris envers ses interlocuteurs. Ce, alors qu'elle était en déplacement à Mayotte, après la crise dévastatrice causée par le cyclone Chido en décembre dernier. Durant la séquence, elle tourne le dos sans vergogne à deux enseignants qui tentent de discuter avec elle. Il y a peu, la ministre a tenu à s'excuser pour ce geste.

Elisabeth Borne admet son erreur

"J’ai un regret, a dit Elisabeth Borne à Benjamin Duhamel sur BFMTV en janvier dernier. Je ne leur ai pas expliqué que je devais m’en aller parce que j’avais des collègues à eux, des personnels de l’éducation nationale, des organisations syndicales qui m’attendaient pour parler de sujets, qui ne sont pas ceux qu’ils évoquaient là", a-t-elle poursuivi. Ce, avant de justifier la raison de son départ. "Vous savez bien comment s’est organisé un déplacement de Premier ministre", tente-t-elle d'expliquer.

Un mauvais timing selon la ministre

Selon ses dires, on lui aurait demandé une dizaine de fois de partir, car le convoi devait se poursuivre. "Je quitte cette séquence parce que […] je suis en retard, affirme-t-elle. Évidemment, c’est une erreur de ne pas leur dire au revoir. Ils vous parlent d’une critique globale, que par ailleurs, ils ont eu le temps de faire avant cette séquence, dans les médias, sur le fait que l’État ne serait pas au rendez-vous", conclut Elisabeth Borne dans son plaidoyer.

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