Eve Gilles face à sa maladie dans DALS : "J'essaie un maximum de cacher mes crises…"
En tant que Miss France 2024, Eve Gilles a su séduire les français par son naturel et son charisme, mais également sa transparence. La jeune femme a mis plusieurs mois avant de révéler qu'elle était atteinte d'une maladie rare et invisible, appelée dyskinésie paroxystique. Cette pathologie, souvent méconnue, se manifeste par des mouvements involontaires et incontrôlables qui peuvent affecter les bras, les jambes et le visage : "Elle s'est déclarée à mes 8 ans, et j'ai eu un traitement à mes 14/15 ans environ. Mes crises sont généralement assez courtes et durent entre 25 et 45 secondes mais elles peuvent se répéter un très grand nombre de fois dans une même heure." Candidate dans Danse avec les stars, Eve Gilles peut rencontrer des difficultés à cause de sa maladie. Aujourd'hui, elle prend la parole.
Une force de la nature
Lors du dernier prime de Danse avec les stars, Eve Gilles a choisi d'évoquer sa maladie, et de porter un message d'espoir pour toutes les personnes comme elle. La jeune femme a un traitement, mais peut parfois avoir des crises qui se manifestent plus ou moins violemment : "Avec mon traitement, j'ai une vie plutôt normale. Mais quand j'essaie de l'arrêter, j'adapte mon quotidien. J'essaie un maximum de cacher mes crises. Ça a été compliqué pour moi d'en parler en presse parce que c'était un sujet que je n'évoquais pas beaucoup. Donc le côté invisible, je l'ai toujours poussé un maximum pour qu'on ne voit rien." Une telle maladie peut représenter de grands challenges dans un concours tel que Danse avec les stars. Les entraînements sont très intenses pour la jeune femme. Mais Eve accepte aujourd'hui sa maladie, et en fait une force. On vous en dit plus.
(@dals_tf1)Eve Gilles : "Je n'étais plus seule"
Lors d'un FAQ avec sa communauté, Eve Gilles s'est confiée sur sa maladie, et sa résilience : "Moi j'ai décidé de l'accepter car elle a créé une fore en moi. Elle m'a donné envie de me battre pour que mes rêves se réalisent. Après, honnêtement, par moment je la déteste, très souvent." Mais d'ouvrir la conversation sur sa maladie a apporté un grand réconfort à la jeune femme : "Quand j'ai parlé de ma maladie en presse, ce qui m'a fait beaucoup de bien, c'est les messages comme le tien. C'était une libération, je n'étais plus seule, je parlais enfin à des gens qui ont la même chose que moi. C'était un soulagement énorme, l'impression d'être enfin comprise et de ne pas être folle."
