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"Femme noire" en France, Audrey Pulvar sans détour sur la diversité : "Je n'ai jamais voulu…"
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Ce vendredi 21 février 2025, Audrey Pulvar fête ses 53 ans. La journaliste et femme politique n'a pas manqué de prendre la parole pour dénoncer la réforme des retraites. L'adjointe divers gauche à la mairie de Paris s'était ainsi exprimée sur ce sujet bien délicat.
Audrey Pulvar fait une mise au point au sujet de son image en politique
Après avoir été journaliste, Audrey Pulvar a embrassé une carrière politique assez impressionnante. Alors qu'elle était en campagne pour les élections régionales d'Ile-de-France, l'adjointe d'Anne Hidalgo était en déplacement à Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Souhaitant mettre en avant sa proximité avec les électeurs, elle a rencontré des élus locaux, des responsables religieux et associatifs.
L'objectif était de pouvoir recueillir les doléances de ces habitants et de pouvoir trouver des solutions. Mais Audrey Pulvar a bien insisté sur un point : elle ne veut surtout pas se servir de son image de "femme noire" en politique. En effet, une association avait fait part de sa joie de pouvoir peut-être voir une femme de couleur accéder à la tête de la région.
Son avis tranché sur la France
Une remarque que la principale intéressée a corrigée : "Je n'ai jamais voulu en faire un argument", a-t-elle ainsi répondu. Mais pour l'ancienne journaliste d'I-tele, il est temps de "venir à bout de l'enclavement d'une ville comme Clichy et d'autres territoires oubliés par l'État depuis des années". Et si sa couleur de peau "peut servir à montrer la vitalité que permet la diversité, tant mieux", a-t-elle ainsi indiqué.
Malheureusement pour elle, c'est Valérie Pécresse qui a été élue à la tête de la région Île-de-France. Et c'est avec beaucoup de franchise qu'Audrey Pulvar avait donné son avis sur Valérie Pécresse. En effet, elle confiait : "J'ai attendu, nous avons continué de discuter mais à un moment j'ai compris qu'il n'y avait pas d'autre discussion possible et j'ai donc déclaré ma candidature", a-t-elle expliqué.
Ses déclarations chocs sur Valérie Pécresse
Elle avait alors estimé que les trois autres candidats avaient "encore le temps de se voir". "J'ai une adversaire, c'est la droite, et c'est Valérie Pécresse", a conclu Audrey Pulvar. Alors que cette dernière proposait la gratuité des transports, l'actuelle présidente de région avait eu des mots très durs : "Les transports gratuits, cela n’existe pas. Les transports, cela coûte 10,8 milliards d’euros par an en Île-de-France, il y a quatre milliards qui sont apportés par les voyageurs quand ils prennent leur ticket. S’il faut faire la gratuité, il va falloir trouver ces quatre milliards".