“Pierre Richard, c’était pareil” : Gérard Depardieu se défend au tribunal face au témoignage glaçant de Sarah

Gérard Depardieu a marqué l’histoire du cinéma français. Cependant, si l’acteur fait parler de lui depuis de nombreux mois, c’est pour une affaire compliquée. En effet, ce dernier est accusé d’agressions sexuelles par deux femmes pour des faits qui remontent au tournage du film Les Volets verts en 2021. Une histoire qui a énormément fait réagir. Cependant, Gérard Depardieu n’a jamais cessé de plaider son innocence. C’est donc dans l’optique de mettre la lumière sur cette affaire que l’acteur fait face à la justice depuis le 24 mars dernier.

Un témoignage surprenant

Depuis le 24 mars 2025, Gérard Depardieu est jugé devant le tribunal correctionnel de Paris. Les deux femmes, Amélie et Sarah, à l'origine des plaintes, n’hésitent pas alors à faire des confidences. D’ailleurs, la plaignante Amélie a été entendue par le tribunal. C’est ainsi que celle qui occupait le poste de décoratrice ensemblière sur le tournage a révélé avoir subi une agression le 10 septembre 2021. Selon cette dernière, l’acteur l’aurait coincée entre ses jambes. Ensuite, il lui aurait touché les fesses, le sexe et la poitrine par-dessus ses vêtements. Mais elle ne s’est pas arrêtée là. Amélie a également affirmé avoir entendu l’acteur lui avancer des propos surprenants. “Je vais te fourrer mon gros parasol dans la chatte”, aurait déclaré l’acteur. Et à ce moment-là, elle décorait l’appartement pendant le tournage.

Sarah se livre à cœur ouvert sur Gérard Depardieu

Après les confidences d’Amélie, c’était au tour de Sarah de dévoiler ce dont elle avait été victime. Face à la justice le 26 mars dernier, cette dernière n’est pas passée par quatre chemins. En effet, elle a révélé que Gérard Depardieu l’aurait touchée à trois reprises sur les fesses et la poitrine. “Il m'a mis la main aux fesses. Il a posé sa main sur ma fesse. Je n’ai pas réagi, je n’ai pas compris d'où ça sortait”, a-t-elle expliqué. Toutefois, elle ne s’est pas arrêtée là. “Sur l'environnement, M. Depardieu parle de sexe, de chatte, toute la journée. Il écoute tout ce qu'il se passe et il l'utilise après pour humilier les gens sur le tournage, ce qu'il a fait pour moi. Je vivais à l'époque une séparation très difficile, il se moquait de moi. Avant ce 1ᵉʳ septembre, c'était que des propos grossiers, de l'humiliation”, a-t-elle ajouté. Avant de poursuivre : “J'étais pétrifiée, choquée, je n'ai pas su quoi dire. Je n'ai rien dit à ce moment-là.”

“Je ne vais pas m'amuser à la toucher”

Suite aux propos des plaignants, Gérard Depardieu a pris la parole à son tour. Déterminé à se défendre, il a fait valoir de nombreux arguments. “Je ne vais pas m'amuser à humilier ou à toucher. Je n'ai aucun intérêt et je n'aime pas ça. Par déconnade, je mets des claques sur les fesses des gars. Pierre Richard, c'était pareil. Je ne vais pas m'amuser à la toucher. Dans ce cas-là ce n’est pas une victime, c'est une martyre”, a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : “Sarah est une personne très gentille, très sympathique. De ma propre volonté, je ne vais pas toucher les fesses. Même furtivement, ça ne me vient pas à l'idée. Et en plus, je ne peux pas faire 150 m dans la nuit, seul (ses proches l'accompagnent toujours selon lui).”

Gérard Depardieu nie les faits qui lui sont reprochés

Devant la justice, Gérard Depardieu a également évoqué “le mouvement de libération de la parole” après les films. Une chose qu’il “accepte totalement”. “Mais je ne suis pas un toucheur, ni un violeur. Je ne suis pas de la même génération, j'ai mon monde à moi. Je dis des grossièretés”, a-t-il confié. Concernant les accusations d’agressions sexuelles, l’acteur continue de nier les faits. “Je n'ai pas pratiqué d'agression sexuelle. Une agression sexuelle, c'est plus grave que ça...(…) Je suis un vulgaire, un grossier, un ordurier mais je ne suis pas que ça. Je respecte les gens.”