
Pour pouvoir être jugé, Gérard Depardieu bénéficie de pauses, d’un accès privé… et de la possibilité de manger des barres sucrées

Certains l'attendaient en fauteuil roulant. C'est bien sur ses deux jambes que Gérard Depardieu s'est présenté ce lundi 24 mars 2025 au tribunal de Paris. En effet, l'acteur est jugé pour "agressions sexuelles" sur deux femmes, pour des faits qui se seraient produits sur le tournage du film Les Volets Verts.
Gérard Depardieu présent à son procès
Une audience qui aurait dû se dérouler en octobre dernier. Mais l'état de santé du comédien, déjà mis en examen pour viols, ne lui permettait pas d'être présent. Cette fois-ci, il a bel et bien répondu aux juges. Mais pour qu'il reste au tribunal, des consignes strictes ont été données. Pour rappel, le comédien souffre de diabète depuis 25 ans, mais aussi d’une cruralgie et d’une lombarthrose.
Il a également subi un quadruple pontage. S'il a été jugé "apte à comparaître" par un expert médical, ce dernier a donné ses consignes pour que le procès puisse avoir lieu. Premièrement, les journées d'audience ne doivent pas excéder plus de six heures. Gérard Depardieu a le droit à des pauses, d'au moins 15 minutes toutes les trois heures.
En raison de son état de santé, l'acteur a le droit de...
De plus, l'acteur possède un accès privatif à des toilettes mais aussi une salle privée pour se reposer. L'expert a demandé à ce que le comédien ait le droit de vérifier son indice glycémique sur son téléphone et de consommer des barres sucrées en cas de besoin. Niant les faits qui lui sont reprochés, Gérard Depardieu a été entendu ce mardi 25 mars.
Interrogé au sujet de la phrase "Je vais te fourrer mon gros parasol dans la chatte", dénoncée par une des plaignantes dans sa plainte, "l'acteur assure que l'ensemblière cherchait des parasols pour le reste du tournage mais qu'il lui aurait dit qu'il n'en avait 'rien à foutre' et qu'elle pouvait se les 'foutre dans le cul'". Il conteste ainsi les accusations de la plaignante et nie l'avoir pelotée.
Gérard Depardieu reconnaît avoir un "contact physique" avec l'une des plaignantes
"Je ne suis pas un frotteur", a-t-il lâché. Mais pour la toute première fois, Gérard Depardieu a reconnu avoir eu un contact physique avec l'une des plaignantes. "Je l’appelle. Venez, venez, venez. Je lui dis 'Pourquoi tu me mens ? Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais ensemblière ' (...) Là, je m'échauffe. Ça monte. Je l’attrape par les hanches", dit-il. "Donc, il y a un contact physique ?", lui demande le président. "Je prends la hanche pour ne pas glisser parce que j'étais agacé par son comportement", lance l'acteur.
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