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Tony Yoka se confie sur son désir de revenir au premier plan : « J'ai juste reculé pour mieux sauter »

Tony Yoka se confie sur son désir de revenir au premier plan : « J'ai juste reculé pour mieux sauter »
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En 2016, Tony Yoka entre dans la légende en devenant le premier Français champion olympique des super-lourds à Rio. Cette consécration propulse sa carrière professionnelle : entre 2017 et 2021, il écrase ses adversaires, souvent par KO, s’imposant comme le nouveau visage de la boxe française. Pourtant, l’ascension du phénomène vacille. En 2022, deux défaites cuisantes contre Bakole puis Takam ébranlent son aura. Plus surprenant encore, le héros de Rio brille par son absence lors des JO de Paris 2024, lui qui incarnait toutefois l’excellence olympique. Un déclin qui interroge autant qu’il déçoit. Sur RTL, le boxeur, séparé en 2019 de sa compagne en pleine grossesse, a juré de redorer un blason.

Tony Yoka face à Arslan Yallyev : le combat de la dernière chance

Le 17 mai à l'Adidas Arena, Tony Yoka tente un retour fracassant contre Arslan Yallyev, ultime recours pour effacer l'amer souvenir de trois défaites consécutives. Depuis mai 2022, le champion olympique 2016 a enchaîné les revers face à Bakole, Takam et Merhy, autant de coups du sort qui ont ébranlé son invincibilité. Cependant, devant le micro de RTL, le Français a affiché une détermination sans faille. « Je suis quelqu'un d'hyper fier. J'ai à cœur de prouver à mon public que je ne suis pas mort. J'ai juste reculé pour mieux sauter et je pense que j'en avais besoin. », a-t-il itéré. Ce combat s'annonce comme le baroud d'honneur d'un guerrier refusant de rendre les gants, bien décidé à renouer avec les lumières de la gloire passée. Mais lorsque l'aîné semble perdre de sa superbe, son cadet surgit dans l'arène, prêt à lui voler la lumière.

Entre héritage et rivalité fraternelle : Tony Yoka et Victor Yoka, une dynastie forgée dans le cuir des gants

Dès l'enfance, Tony Yoka baigne dans l'univers de la boxe grâce à son père, Victor senior, ancien professionnel qui lui transmet sa passion. Le jeune prodige développe rapidement des capacités exceptionnelles, assimilant avec une facilité déconcertante les fondamentaux du noble art. Sous la tutelle paternelle, celui qui s'était moqué de Benji Samat et de Dylan Thiry affine un style unique mêlant puissance dévastatrice et technique impeccable, tout en intégrant cette sacro-sainte respectabilité du ring. Mais cette épopée familiale ne se limite pas à l'aîné. Dans son sillage, Victor Yoka, le cadet, émerge discrètement, mais sûrement. « On n'a pas une vie comme tout le monde… Mais, c'est un choix qu'on a fait. On veut être des sportifs de haut niveau. », avait-il plaqué en 2018 sur la page YouTube d'AFP. Tandis que Tony brille sous les projecteurs, Victor construit patiemment sa légende, perpétuant ainsi l'héritage Yoka.

L'ascension silencieuse d'un héritier déterminé à sortir de l'ombre, Victor Yoka

À 26 ans, Victor Yoka trace sa route en poids moyens avec une détermination qui rappelle étrangement celle de Tony Yoka, à nouveau papa en 2019. L'ancien membre de l'équipe de France amateur a frôlé la qualification olympique en 2021, échouant d'un rien face au Britannique Richardson. Plutôt que de sombrer dans la déception, le cadet des Yoka a transformé cet échec en carburant. Le 14 mai 2022 marque son entrée fracassante chez les pros, remportant haut la main son premier combat sous les ovations. Depuis, il construit méthodiquement sa réputation, enchaînant les victoires sans faire de vagues. Sur Instagram, son univers dévoile un athlète tout aussi acharné que Tony, mais au tempérament plus réservé. Les vidéos d'entraînements musclés alternent avec des moments de récupération, révélant un professionnalisme sans faille. Loin des projecteurs qui ont ébloui son aîné, Victor avance pas à pas, comme pour mieux préparer son heure.

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