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Ultime confidence de Krisztina Rady à Lio : un récit funèbre avant l'abîme

Ultime confidence de Krisztina Rady à Lio : un récit funèbre avant l'abîme
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Invitée sur le plateau de C à Vous, Lio, tel un écho poignant, a brisé le silence face au documentaire Netflix scrutant l'affaire Cantat. Dans un échange vif avec Anne-Elisabeth Lemoine, elle a levé le voile sur de nouveaux détails de ce funeste drame. Son témoignage a notamment mis en lumière une ultime conversation avec Krisztina Rady, esquissant les prémices d'une tragédie imminente. Pour Lio, le suicide de Krisztina Rady ne saurait être qualifié autrement que comme une « exécution », mot pétrifiant qui résonne comme un couperet. L'ancienne compagne de Bertrand Cantat a choisi la voie de la pendaison le 10 janvier 2010 à Bordeaux, alors âgée de 41 ans. C'est son propre fils, âgé de seulement douze printemps, qui a découvert l'insoutenable vérité : une image d'une cruauté inouïe.

Les confidences de Lio sur le quotidien voilé de Krisztina Rady

Dans un nouvel éclairage, Lio révèle la carapace de silence derrière laquelle Krisztina Rady s'était murée. Animée par un sacrifice maternel, elle pensait ainsi ériger un rempart protecteur autour de ses enfants. « Krisztina, je pense qu'on l'a eue parce qu'on lui a fait miroiter qu'elle protégeait ses enfants en même temps. Et au fur et à mesure que le temps a passé, elle a bien vu. C'était tout l'inverse, et elle a fini par se suicider. Et c'était presque chronique d'un suicide annoncé, d'après moi, dès le départ ». L'arène judiciaire est également demeurée le théâtre de son mutisme spectaculaire. Face au tumulte du procès, Krisztina Rady a persisté dans une défense paradoxale : « Krisztina Rady, elle ne va pas dire... au procès qu'il était violent, au contraire, elle va le défendre. C'est un témoignage d'ailleurs qui a sûrement joué en la faveur de Bertrand Cantat, en tout cas qui a aidé à alléger sa peine. Krisztina Rady, elle a été admirable pour lui, mais je ne lui en voudrais jamais parce que c'était le père de ses enfants, elle protégeait ses enfants. », confie Lio, peignant ainsi le portrait d'une femme déchirée entre amour maternel et vérité occultée.

Lio révèle les ultimes et poignants murmures de Krisztina Rady

Lio, la voix empreinte de remords, exhume le souvenir d'un échange crève-cœur avec Krisztina Rady, confessant ses regrets amers : « Elle est venue m'attendre dans un restaurant. Après, on était en tournée. Et elle m'a attendue. Longtemps, longtemps. Moi j'étais gênée, je ne savais pas quoi faire, j'étais très gênée. Je me trouve une misérable ce jour-là. Je n'ai vraiment pas géré ces deux femmes dans cette histoire, que je n'ai pas soutenues comme il fallait ». Le spectre de cette rencontre hante encore ses pensées : « Et elle m'a attendue longtemps dans ce restaurant, puis elle m'a suivie dans la rue. Puis elle a commencé à me parler en disant tout d'abord qu'elle regrettait. Et que ce n'était pas du tout facile. Et moi j'ai fait simplement 'ben oui, voilà, et maintenant…'. Ça ne va pas être plus facile après. Ce n'est pas plus facile pour Marie vu qu'elle est morte. Et je n'ai pas écouté davantage », a-t-elle poursuivi, la douleur encore vive dans sa voix.

Lio face au cas Cantat : un témoignage à vif

Anne-Élisabeth Lemoine souligne la résonance de bravoure qui nimbe sa prise de parole sur la mort de Marie Trintignant. Une tentative de redresser ce que Lio percevait comme une criante injustice. Pourtant, à l'époque, l'opinion dominante patinait dans la fange d'un prétendu crime passionnel. Face à cela, Lio s'insurge : « C'est le discours qu'on entend partout. C'est aussi, dans le même temps, une volonté vraiment de salir Marie. Je dis de l'avilir. C'était vraiment ça. L'avilir ». La voix étranglée par l'indignation, elle poursuit son réquisitoire : « C'est terrible quand on veut avilir quelqu'un, surtout quelqu'un qui vient d'être massacré. Massacré. Moi, j'avais eu le rapport d'autopsie, pas entre les mains, mais très bien expliqué par Maître Kiechman. Et on voyait le massacre. Et ce qui est fou, dans le documentaire, on l'entend, le médecin légiste dire des choses. Je ne comprends pas que les gens n'en parlent pas plus. Il la tenait avec le genou sur la gorge. Il y a des échymoses sur la gorge. C'est une exécution ».

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