«The Golden Bachelor» est la meilleure version qui soit de cette télé-réalité

Rafraîchie par un coup de vieux, l’émission «The Bachelor» revenue en force aux États-Unis dans une version senior va bientôt débarquer en France.

Perso, je ne sortirais pas avec Gerry Turner, le tout premier «Golden Bachelor». Ne vous y méprenez pas: ce ne sont pas ses 72 ans qui me font peur. Il n’est pas trop vieux pour moi, qui en ai 68. Ni pour l’ensemble des podcasteuses, podcasteurs et journalistes qui m’ont généreusement abreuvée, ces six dernières semaines, du spin-off de cette émission de la chaîne ABC [dont l’adaptation sera prochainement diffusée en France sur M6, ndlr].

C’est qu’il est trop sérieux, trop fade et… –et puis mince, je me lance– trop du Midwest: tradi et un peu ringard. Je ne sais pas trop ce qu’il vaut intellectuellement, mais soyons juste, il a l’air très, très sympa.

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Je précise que je ne sortirais pas avec lui, même s’il était mon genre, parce que je suis mariée et qu’on n’est pas un couple libre. (Copine, si comme moi tu regardes l’émission, imagine une seconde comment Gerry régirait à cette phrase. Il rougirait et rigolerait en disant «Oh, Michelle!» si tant est qu’il la comprenne.) Et il faut dire qu’avec mon …