Défrisage, après-shampoing… Une étude alerte sur les produits de beauté destinés aux femmes noires et métisses

Une nouvelle étude publiée dans « The Guardian » révèle que de nombreux produits de beauté destinés aux femmes noires contiennent au moins un ingrédient dit « modérément dangereux ».
Si la diversité tend à devenir une valeur capitale dans l’univers de la beauté, une réalité inquiétante persiste : les produits ciblant les femmes noires regorgent encore d’ingrédients nocifs. Une analyse récente de l’Environmental Working Group (EWG), publiée dans « The Guardian », tire à nouveau la sonnette d’alarme : plus de 80 % des cosmétiques examinés contiennent au moins un composant potentiellement dangereux. En 2025, laisser des consommatrices exposées à des substances suspectes au quotidien fait tache.
Plus de 4 000 produits passés au crible
L’EWG, connu pour militer depuis des années pour des produits de soin plus sûrs, a comparé plus de 4 000 articles dédiés aux femmes noires aux fiches toxicologiques de sa propre base de données. Celle-ci évalue les risques sanitaires de milliers de substances et les classe selon un barème de dangerosité : faible, modéré, élevé. Verdict ? Les ingrédients toxiques sont omniprésents. Un constat inquiétant qui n’a pas changé depuis la première étude sur le sujet publiée en 2016.
Parmi les produits analysés allant du défrisant, à l’après-shampoing jusqu’à la crème éclaircissante, les chercheurs ont retrouvé des agents cancérigènes, des perturbateurs endocriniens et...