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Comment le vin rouge est passé d’allié santé à ennemi aux États-Unis?

Comment le vin rouge est passé d’allié santé à ennemi aux États-Unis?
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Le vin peut-il faire baisser le risque de maladies cardiovasculaires? C’est en 1991 que la question a commencé à se poser avec l’émission de télévision «60 Minutes». Le correspondant Morley Safer s’est alors demandé pourquoi les Français —aimant pourtant les pâtés, fromages et autres sauces réputées grasses— avaient moins de risques que les Américains de développer une maladie cardiovasculaire.

À travers plusieurs études scientifiques, des chercheurs ont ensuite parlé des bienfaits que le vin rouge pourrait avoir sur la santé. Une croyance qui perdure encore aujourd’hui aux États-Unis, relate le New York Times.

Une hausse de 40% des ventes de vin rouge

Les docteurs croyaient alors que le vin empêchait les cellules formant des caillots sanguins de s’accrocher aux parois des artères. Ainsi, il pouvait réduire le risque d’arrêts cardiaques, selon une étude appuyée par un chercheur français.

Plusieurs recherches scientifiques de l’époque ont renforcé cette idée, poussant ainsi les patients à adopter le «régime méditerranéen» —qui préconisait alors de boire un ou deux verres de vin rouge durant les repas. Dans l’année qui a suivi l’émission «60 Minutes», les ventes de vin rouge ont même bondi de 40% aux États-Unis.

En 1997, une autre étude suivant 490.000 adultes durant neuf ans avait démontré que les participants déclarant boire au moins une boisson alcoolisée par jour avaient 30 à…

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