Douze mesures à adopter pour prévenir la maladie d’Alzheimer
En France, on estime à environ 1 million le nombre de personnes qui seraient touchées par la maladie d’Alzheimer –de loin la plus fréquente forme de déclin cognitif dans la population, qui atteint près de 15% des plus de 80 ans. Avec le vieillissement de la population, ces chiffres ne peuvent qu’augmenter durant les prochaines années, d’autant qu’il n’existe pas à ce jour de traitement contre cette maladie qui affecte la mémoire et les fonctions cognitives et peut conduire à une forte dépendance.
La prévention de la maladie d’Alzheimer est donc à la fois un enjeu individuel (personne n’a envie d’être lui-même atteint, ni de voir ses proches touchés par cette maladie) et collectif: si l’on veut promouvoir le bien-vieillir tout en épargnant les caisses de l’État, il faut œuvrer individuellement et politiquement pour limiter autant que possible ou retarder la survenue de nouveaux cas.
En effet, si aujourd’hui on ne sait pas soigner la maladie d’Alzheimer ni les autres formes de détérioration mentale, on connaît mieux leurs facteurs de risque sur lesquels il est possible d’agir tout au long de la vie par des modifications de comportements et des politiques de prévention volontaristes. Car non seulement la prévention de la maladie d’Alzheimer concerne chacun de nous, mais elle est aussi une affaire de politiques publiques, dont on déplore souvent le manque d’ambition lorsqu’il s’agit…
