Faut-il croire en Dieu pour suivre le programme des Alcooliques anonymes?
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La notion de spiritualité est au cœur du mouvement.
Se sortir de l’alcoolisme implique-t-il de remettre son destin entre les mains de Dieu? Si cette dimension religieuse des Alcooliques anonymes (AA) est bien connue aux États-Unis, elle reste plus confidentielle et plus discrète dans l’Hexagone, sans pour autant en être absente. Créé en 1935 dans l’État américain de l’Ohio et importé en France en 1960, le mouvement est né de la rencontre entre deux alcooliques en rétablissement. Il repose sur un programme en douze étapes qui promet de guider les personnes dépendantes vers l’abstinence.
Parmi les valeurs véhiculées dans ces différents points, les références à Dieu sont nombreuses. «Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevions», «Nous étions tout à fait prêts à ce que Dieu élimine tous ces défauts» ou encore «Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu tel que nous Le concevions» en sont ainsi autant de mentions ouvertement assumées au sein de l’organisation et de son texte fondateur.
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Par ailleurs, une «prière de la sérénité» …