Faut-il vraiment arracher toutes les mauvaises herbes dans son jardin ?

Elles poussent spontanément dans nos jardins sans qu’on les ait invitées. Aussi les considère-t-on communément comme indésirables et donc » mauvaises ». Pourtant nombre d’entre elles sont bénéfiques pour la biodiversité. D’où l’utilité d’un désherbage sélectif. Explications.
Depuis quelques années avec le développement de pratiques plus naturelles, notre regard sur les mauvaises herbes a changé. On les tolère mieux voire même, on les laisse proliférer dans une parcelle du jardin. D’autant plus volontiers que sont le plus souvent des espèces sauvages régionales dites « indigènes », bien adaptées au climat et au sol locaux. Mais pas seulement, le vent, les oiseaux peuvent aussi apporter dans les plates-bandes des graines d’espèces installées dans les jardins voisins. Valérianes, roses trémières, fenouil ou érigérons des murailles voyagent ainsi de jardins en jardins.
Le rôle et l’importance des mauvaises herbes ayant été reconsidérés, cette dénomination a semblé impropre aux jardiniers qui préfèrent désormais parler d’adventice.
Gardez-les si elles vous plaisent
Toutes ces plantes spontanées ne sont pas forcément importunes. Elles se sont enracinées à l’endroit qui leur convient le mieux et (…)