«No Nut November»: est-ce que s’empêcher d’éjaculer pendant un mois valait le coup?
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Des défis de toutes sortes fleurissent sur les réseaux sociaux. S’ils sont souvent inoffensifs, ils reposent la plupart du temps sur des sources fantaisistes et mettent en exergue le peu d’intérêt des internautes pour la rigueur scientifique.
Novembre. Il fait humide et froid, l’actualité internationale est effrayante, l’ambiance déprimante et pour couronner le tout, il va falloir bientôt songer à organiser Noël. Pour une certaine catégorie de population, le plus souvent jeune et toujours masculine, novembre, c’est aussi l’occasion de se dépasser en s’adonnant à un nouveau «challenge» (c’est un défi, mais en plus cool car en anglais). Des «challenges», il y en a plein les réseaux sociaux, mais celui-ci est particulièrement original. Il s’appelle le «No Nut November» («Pas de jus en novembre», oui, nut au singulier désigne le contenu, au pluriel le contenant) et il consiste à ne pas éjaculer pendant un mois.
Pendant le NNN, pas de masturbation, pas de rapport sexuel avec éjaculation. À quoi cela peut-il bien servir?, se demande-t-on. Les réponses sont variées. Référence au taoïsme, pour lequel l’abstinence permet de préserver sa force vitale, pour les uns. Tentative de contrôler une addiction au porno par le biais d’un sevrage brutal pour d’autres.
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