Qu’est-ce que la procrastination du coucher, ce besoin de temps pour soi qui empiète sur le sommeil ?
Reprendre le contrôle… en perdant du sommeil, voici le paradoxe de la « procrastination du coucher ». Pourquoi succombe-t-on à ce piège qui, sous couvert de loisir, nous vole nos nuits ? Quelles conséquences ? Quelles solutions ? Réponses.
Il est déjà tard et pourtant, malgré les signes de fatigue, vous préférez lancer un épisode de votre série préférée au lieu de vous mettre au lit. Les épisodes s’enchaînent et quelques heures plus tard, vous voilà sur les réseaux sociaux. Les vidéos s’enchaînent alors que vous vous promettez d’arrêter dès la prochaine. Le lendemain, le réveil est ultra-difficile et votre première pensée, une fois de plus, flirte avec : « ce soir, je me couche tôt ».
Eh oui, à l’heure à laquelle il serait raisonnable d’aller se coucher, nous sommes nombreux (l’autrice de ces lignes en tête de peloton) à préférer veiller. C’est un phénomène plus commun qu’il n’y parait plus connu sous le nom de « procrastination du coucher » ou, en anglais, de « revenge bedtime procrastination ». Késako ? Delphine Py, psychologue clinicienne, met en lumière ce phénomène à travers une publication Instagram dédiée.
Voir cette publication sur InstagramPourquoi repousse-t-on l’heure du coucher ?
Le soir, cette procrastination consiste à repousser volontairement l’heure du coucher dans le but de se réapproprier du temps pour...
