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Vaccination des jeunes Français contre le HPV: un fiasco hélas prévisible

Vaccination des jeunes Français contre le HPV: un fiasco hélas prévisible
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«Vacciner de manière systématique à l’école permettrait d’élargir la vaccination et donc d’augmenter la couverture vaccinale en France. En créant une émulation de groupe, les parents potentiellement inquiets pourraient être rassurés et cela permettrait également de toucher les enfants dont les parents ne sont pas suffisamment informés.»

Il y a tout juste un an, dans un article sur l’importance de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) chez les jeunes, je citais ainsi la Dre Hélène Pere, virologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP). Pour elle, à l’époque, instaurer la vaccination dans les établissements scolaires constituait un moyen efficace de mieux toucher les jeunes à l’âge où le vaccin, dont les bénéfices et l’innocuité ne sont plus à démontrer, est le plus efficace.

Une idée partagée par la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV), dont le message est aujourd’hui encore le suivant: «Le principal frein identifié à la vaccination anti-HPV est la difficulté d’atteindre la population cible des 11-14 ans qui ne vont plus chez le pédiatre et vont rarement consulter un médecin généraliste. Proposer cette vaccination en milieu scolaire est un excellent moyen d’offrir cette chance à nos plus jeunes tel que cela a déjà été fait avec efficacité dans de nombreux autres pays.»

Hasard du calendrier, le jour même où…

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