Accouchement prématuré : un facteur bien précis chez les pères pourrait le favoriser
Alors que les facteurs de risque d’un accouchement prématuré reposent bien souvent sur la mère, des chercheurs suédois ont découvert un facteur de risque bien spécifique également présent chez le père.
En France, on estime que parmi les naissances, 6,9 % sont des accouchements prématurés. Pour rappel, “un enfant est considéré comme prématuré s’il nait avant 37 semaines d’aménorrhée (SA), soit huit mois et demi de grossesse” rappelle l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Ce type de naissance est associé à un risque de mortalité plus élevé. En effet, “environ deux tiers des décès recensés chez les enfants concernent des enfants nés prématurément ou avec un faible poids de naissance”, souligne l’Inserm.
Différents facteurs peuvent augmenter les risques, tels que le tabagisme, l’âge de la mère ou encore des conditions socio-économiques défavorables. Mais des chercheurs suédois ont découvert un autre facteur de risque. En effet, comme précisent les chercheurs du Karolinska Institutet, basé en Suède, les antécédents psychiatriques du père ou de la mère pourraient augmenter le risque. Leurs résultats sont publiés dans la revue Plos Medicine.
Accouchement prématuré (…)
