Chroniques d’une mère : le jour où les maladies infantiles s’incrustent dans ta vie

Toutes les deux semaines, je vous raconte mes joies et mes déboires de mère. Du cynisme gentillet, quelques réflexions féministes, et un peu de mièvrerie : ce billet d’humeur promet d’être aussi schizophrénique que la parentalité.
J’étais certaine qu’elle exagérait. Quand mon amie m’a raconté que son fils d’un an et demi était malade en moyenne toutes les deux semaines, je ne l’ai pas vraiment crue. Elle avait certainement perdu toute notion du temps, avec ce manque de sommeil accumulé, la pauvre… Deux semaines plus tard, je la revois, et elle me parle de son énième visite chez son meilleur ami le pédiatre, qui lui a confirmé ses calculs : « Entre septembre et avril, votre fils va être malade près de vingt fois », lui avait-il ainsi prédit. Manquait-il lui aussi cruellement de sommeil pour lui prédire un tel destin ? Ou les maladies infantiles étaient-elles un vrai fléau ? Réponse B, j’en ai bien peur !
Un hiver sans fin
Si je devais résumer, je dirais que la phrase « Dis-toi qu’au moins, il va avoir une immunité en béton » est celle qui j’ai le plus entendue au cours de la première année de mon fils. L’origine de cette allégation ? Des gastros ambiance « L’Exorciste », des fièvres inexpliquées à répétition, une infection pulmonaire, ou encore une cellulite orbitaire, au choix. Oui, les bébés nous font découvrir chaque jour des maladies insoupçonnées dont on se serait bien passé·es.
Un mois après que...
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