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Chroniques d’une mère : le jour où tu finis toutes tes après-midis au parc

Chroniques d’une mère : le jour où tu finis toutes tes après-midis au parc
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Toutes les deux semaines, je vous raconte mes joies et mes déboires de mère. Du cynisme gentillet, quelques réflexions féministes, et un peu de mièvrerie : ce billet d’humeur promet d’être aussi schizophrénique que la parentalité.

Je vais écarter toute confusion immédiatement : il n’est ici pas question d’un joli parc bucolique, où j’aurais étendu ma futa pour bouquiner en écoutant le bruit des feuilles. Non, je vous parle bien des parcs pour enfants, bariolés, bruyants, et lieux de tous les dramas. Les seuls bruits qui nous y bercent sont ceux des disputes, des cris, et des pleurs. Bienvenues au terrain de jeux, cauchemar de tout parent un tant soit peu raisonnable. 

Au début, j’ai bien cru que j’allais y échapper. Ça nous amusait, avec mon mec, d’emmener notre fils au parc, pour voir comment il réagirait. Il avait probablement moins d’un an la première fois, et le toboggan, la toupie géante, et les balançoires le laissèrent royalement perplexe. « Tant mieux », eus-je l’audace de penser, me croyant épargnée à tout jamais. Évidemment, un an plus tard, je me retrouve au parc un jour sur deux, mon fils ayant développé une passion inconditionnelle pour ces endroits à miasmes. 

La sociabilisation au parc, cette bizarrerie humaine  

J’ai découvert qu’au parc, il faut gérer tout un panel de communications. Celles avec ton enfant, qui semble ne plus parler ta langue, celles avec d’autres enfants, qui ne t’ont jamais vue de...

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